"Savoir su"
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"Savoir su"
Une nouvelle pour décrire un de mes amis
Il s'avançait dans les rues, un air de mystificateur au lèvre, une bouche qui s'agitait, un tique au lèvre. Avec sa tenue extravagante, les quelques clochards qui somnolaient, pensaient à un enchantement, se croyaient face à Merlin. Le Magicien s'agitait, ses bras étaient secoués de spasme. Une source intarissable de connaissance se déversait en lui, l'engloutissant, l'emprisonnant, ne laissant plus aucune trace, nettoyait une terre conquise. Il avait été avide de connaissance et s'était aventurée trop loin, vers la lumière, il l'avait empoignée, touchée, caressée. Il l'avait embrassé. Mais elle l'avait pris à son propre jeu. Il ne voulait plus, pourquoi cette souffrance inutile, ce blindage de cerveau qui l'horrifiait tant depuis qu'il y avait gouté? Il ne voulait plus, il ne pouvait plus.
Mme Durand traversa la chaussée d'un pas rapide. Elle n'aurait jamais du aller à ce rendez-vous. Certes, Mr Morel était un homme charmant, plein d'humour, jovial et serviable. Mais il avait beaucoup trop bu. Beaucoup trop. Elle avait du s'éclipser avant que la simple soirée tourne mal. Elle revint à la réalité, car un clochard grognait, à moitié nu sur le trottoir. Elle accéléra et passa devant l'ivrogne en détournant les yeux. Soudain elle entendit une voix guillerette, avec un timbre aigu, qui semblait confuse, mais pas saoule. Au tournant, Marie, car tel était son nom, aperçut un grand être, qui portait une longue cape. Le badaud l'appela. Éberluée, elle s'enfuit.
Il avait vu quelqun, il l'avait interpelé, mais tel un voleur il s'en était allé. Il fallait qu'il déverse un peu de sa souffrance, de sa clairvoyance, de sa sagesse qui lui remplissaient la tête jusqu'à la faire éclater. Il courut après elle, sans fatigue, avec la détermination d'un homme au bord du gouffre.
Marie haletait, soufflait, respirait bruyamment elle agonisait lorsqu'un passant vint vers elle.
"-Ah, ben ça alors! Madame, ça va?"
Dans sa course elle lui flanqua un coup de coude à la tempe. Il s'effondra par terre. Horrifiée, elle s'agenouilla et mesura immédiatement son pouls, un réflexe qui lui venait de son stage de médecine lorsqu'elle avait 14 ans. Son poursuivant arriva, gémissant des paroles incompréhensibles. Marie cria, ses yeux se voilaient, elle se rapprochait du malaise. Il prit la parole:
"-Un plus un égal deux."
Tous les deux s'évanouirent.
Il s'avançait dans les rues, un air de mystificateur au lèvre, une bouche qui s'agitait, un tique au lèvre. Avec sa tenue extravagante, les quelques clochards qui somnolaient, pensaient à un enchantement, se croyaient face à Merlin. Le Magicien s'agitait, ses bras étaient secoués de spasme. Une source intarissable de connaissance se déversait en lui, l'engloutissant, l'emprisonnant, ne laissant plus aucune trace, nettoyait une terre conquise. Il avait été avide de connaissance et s'était aventurée trop loin, vers la lumière, il l'avait empoignée, touchée, caressée. Il l'avait embrassé. Mais elle l'avait pris à son propre jeu. Il ne voulait plus, pourquoi cette souffrance inutile, ce blindage de cerveau qui l'horrifiait tant depuis qu'il y avait gouté? Il ne voulait plus, il ne pouvait plus.
Mme Durand traversa la chaussée d'un pas rapide. Elle n'aurait jamais du aller à ce rendez-vous. Certes, Mr Morel était un homme charmant, plein d'humour, jovial et serviable. Mais il avait beaucoup trop bu. Beaucoup trop. Elle avait du s'éclipser avant que la simple soirée tourne mal. Elle revint à la réalité, car un clochard grognait, à moitié nu sur le trottoir. Elle accéléra et passa devant l'ivrogne en détournant les yeux. Soudain elle entendit une voix guillerette, avec un timbre aigu, qui semblait confuse, mais pas saoule. Au tournant, Marie, car tel était son nom, aperçut un grand être, qui portait une longue cape. Le badaud l'appela. Éberluée, elle s'enfuit.
Il avait vu quelqun, il l'avait interpelé, mais tel un voleur il s'en était allé. Il fallait qu'il déverse un peu de sa souffrance, de sa clairvoyance, de sa sagesse qui lui remplissaient la tête jusqu'à la faire éclater. Il courut après elle, sans fatigue, avec la détermination d'un homme au bord du gouffre.
Marie haletait, soufflait, respirait bruyamment elle agonisait lorsqu'un passant vint vers elle.
"-Ah, ben ça alors! Madame, ça va?"
Dans sa course elle lui flanqua un coup de coude à la tempe. Il s'effondra par terre. Horrifiée, elle s'agenouilla et mesura immédiatement son pouls, un réflexe qui lui venait de son stage de médecine lorsqu'elle avait 14 ans. Son poursuivant arriva, gémissant des paroles incompréhensibles. Marie cria, ses yeux se voilaient, elle se rapprochait du malaise. Il prit la parole:
"-Un plus un égal deux."
Tous les deux s'évanouirent.
Dernière édition par le Jeu 8 Nov - 21:22, édité 1 fois
Serval- *
- Messages : 35
Date d'inscription : 15/10/2007
Age : 29
Localisation : Strasbourg
Re: "Savoir su"
Serval a écrit:Le Magicien s'agitait, ses bras étaient agités de spasme.
Tu répètes le même terme Essaye de trouver un autre mot. Ca a peut-être échappé à ta relecture.
Serval a écrit:mais tel un voleur il s'était en allé.
Juste une tite faute : on dit : Il s'en était allé.
Sinon bien marrante la fin
Re: "Savoir su"
Hiroyuko a écrit:Serval a écrit:Le Magicien s'agitait, ses bras étaient agités de spasme.
Tu répètes le même terme Essaye de trouver un autre mot. Ca a peut-être échappé à ta relecture.Serval a écrit:mais tel un voleur il s'était en allé.
Juste une tite faute : on dit : Il s'en était allé.
Sinon bien marrante la fin
Merci, effectivement ça avait échappé à ma relecture Sinon j'ai repris ce que je dis à l'oral, merci encore
EDIT: Wala, j'ai corrigé ^^
Serval- *
- Messages : 35
Date d'inscription : 15/10/2007
Age : 29
Localisation : Strasbourg
Re: "Savoir su"
J'ai remarqué aussi quelques fautes de conjugaison au début, entre singulier et pluriel.
Sinon c'est pas mal, très mystérieux.
Mais c'est pas du tout le genre de choses qui me plaît, ça n'a ni queue ni tête à mon sens.
Sinon c'est pas mal, très mystérieux.
Mais c'est pas du tout le genre de choses qui me plaît, ça n'a ni queue ni tête à mon sens.
Minette85- Modératrice
- Messages : 81
Date d'inscription : 01/10/2007
Age : 32
Localisation : France : Vendée ! :)
Re: "Savoir su"
C'est vrai que ça a du sens seulement pour la personne qui est décrite, mais c'est un de mes premiers textes où je fais une chute originale Je posterais une autre nouvelle, je sens l'inspi qui vient aujourd'hui.
Serval- *
- Messages : 35
Date d'inscription : 15/10/2007
Age : 29
Localisation : Strasbourg
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